Gazette n°16: Sahra, l'amour comme destination finale.

"Selon moi, le rêve est un désir très intense de vouloir réaliser quelque chose. Pour moi, le rêve commence dans l’imaginaire et il se retranscrit physiquement, ma sensibilité me fait le sentir de manière épidermique, je le sens dans mes bras, dans mes veines comme une ébullition.

Il y a aussi le côté onirique, féérique du rêve qui est très présent dans ma définition du rêve. Quoiqu’il en soit, je suis une grande rêveuse depuis le plus jeune âge et je suis vraiment heureuse de vous partager mon premier grand rêve et sa réalisation.

Comme vous avez pu le comprendre dans les différentes gazettes et notamment dans la carte d’identité ci-dessus, je suis ROMANTIQUE. Je suis fleur bleue, je suis une amoureuse de l’amour, j’aime les comédies romantiques, les livres d’histoire d’amour, les premières rencontres, les Happy end et j’en passe.

Née en 1992, l’industrie Disney est à son apogée et j’ai donc été éduquée comme un grand nombre d’enfants avec les princesses et princes de ces dessins animés.

Et aujourd’hui, j’assume totalement que mon plus grand rêve était de trouver l’amour. D’aimer et d’être aimée.

Je l’ai réalisé ce rêve. Le 1er mars 2014… mais non sans difficultés !

Depuis le plus loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu avoir un amoureux. En maternelle, j’en avais un, dans mes souvenirs il avait un comportement un peu toxique mais bon on avait 5 ans donc ça ne compte pas je crois?

En élémentaire, je voyais tous ces beaux garçons amoureux de ces filles toutes fines et moi, ils me voyaient comme « la grosse patate », « la grosse vache » en bref je n’avais pas d’amoureux, j’étais amoureuse seule dans mon coin… Et puis j’ai vite fini par être « amoureuse » des chanteurs que j’aimais tant, de personnages de séries, de films, de dessins animés. J’étais raide dingue de Filip NIKOLIC des 2be3 haha…

En CM1/CM2, j’ai vécu une amourette de cour de récréation avec un garçon qui avait jeté son dévolu sur moi et qui s’est révélé homosexuel quelques années plus tard… Cocasse !

Au collège, les choses ne se sont pas plus améliorées… les garçons étaient extrêmement durs avec moi, moqueries sur mon physique, insultes, faux compliments j’ai tout essuyé…

Pour enfin, me rendre compte de mon potentiel séduction vers 13/14 ans. Les premiers regards des garçons sur moi me touchent, me donnent des papillons dans le ventre et m’effraient également.

A la maison, je n’étais pas considérée comme une belle fille, je n’étais jamais assez belle, toujours trop grosse et les critiques des « copines » et garçons à l’école n’ont pas facilité les choses. Alors, panique à bord dès qu’un garçon voulait être avec moi! Je me suis donc mise à être attirée par des garçons inatteignables, c’était plus facile mais aussi très masochiste !

L’été 2006, j’ai vécu ma première idylle estivale… C’était le point de départ des relations toxiques avec les hommes. Il s'appelait Aurélien, il avait jeté son dévolu sur moi, il n'était pas moche, j'étais okay. Malheureusement il n'était pas très respectueux et en l'espace de 2 semaines il a réussi à beaucoup me blesser.

Mes débuts au lycée... Je rencontre un garçon sur le trottoir d’en face lorsque je vais en direction de mon cours de sport. Une situation de comédie romantique ! Il était beau, il ressemblait à Mathieu EDWARD de la Star academy (mon crush du moment lol), il me regardait intensément, je rougissais… Cela a duré une année scolaire entière jusqu’au jour où il a trouvé le courage de venir m’adresser la parole. 2 ans après, en terminale, ce garçon deviendra mon premier amour. J’ai tout vécu avec lui, l’amour que je ressentais pour lui était si fort et totalement réciproque. Tout était aussi intense que l’état d’adolescence. Blessures, crises d’hystérie, trahison, mensonges, tromperie, cela aura duré 10 mois et pourtant j’ai eu l’impression de vivre une relation de 5ans tant elle était si peu paisible.

Cette relation m’aura beaucoup appris sur les relations humaines, elle m’aura permis de grandes prises de conscience, je n'ai plus jamais été la même. Je l’ai détesté durant de longues années mais aujourd’hui je le remercie pour cette histoire d’amour dont je garde le positif, nous étions des enfants qui voulaient se comporter comme des adultes, nous avons été maladroits mais nous avons fait comme nous pouvions. Bon soyons honnêtes... Il aurait pu faire mieux mdr !

De mes 18 à mes 20 ans, j’ai galéré avec un grand nombre de gros nazes. Des relations qui duraient à peine 2 semaines. Ils faisaient des erreurs très rapidement, ce qui me permettait de ne pas plonger à corps perdu dans des relations qui m’auraient à tout jamais perdue. Parfait !

Je remercie aussi mon meilleur ami d’avoir été si présent pour m’ouvrir les yeux sur le fait que je méritais mieux, il était du coup plus simple de faire le tri avec lui à mes côtés.

Ce meilleur ami, je l’ai rencontré au travail à l’aube de mes 19 ans, il était super bizarre, il ne me souriait pas et ne répondait pas à mes bonjours ! Quel con ! Et puis finalement, les enfants au travail l’adoraient, c’est qu’il devait être quelqu’un de bien et en effet c’était bel et bien le cas ! Faut dire qu’il regardait des films Bollywood, qu’il rêvait d’Inde comme moi et mangeait des Cheese naans et des Butter Chicken.

Il est très vite devenu mon confident, mon oreille attentive. Il a vu des dizaines de garçons gratter à ma porte.

Mais un jour c’en était trop pour lui. Les sentiments étaient trop forts, il me les avouait et me disait que c’était fini les confidences et les conseils sur ma quête de l’amour.

2 mois sans se parler. Un calvaire.

Il me manquait mais j’avais peur, j’étais effrayée. Il était l’incarnation de l’engagement.

Durant un énième date avec un bras cassé, révélation ! J’ai le droit à un mec bien, à une vraie histoire d’amour, un mec qui m’aime, me respecte, j’y ai le droit !

Et ça y est, c’est lui.

Deux semaines à se retrouver, à parler, à entrer dans une période de séduction qui n’avait jamais existé avant.

Le 1er mars 2014 à 1h30 du matin après 3 ans d’amitié, ses lèvres se sont posées sur les miennes.

Vacances, demande en mariage à notre image, mariage religieux, mariage civil, épreuves, voyage de noces, épreuves, parentalité, épreuves, accomplissement et voilà que dans 7 mois nous serons à 10 ans d’amour.

Cet amour c’est Nacer.

Il ne ressemble pas à Marc DARCY, à Jamie FRASER, à William DARCY, à Edward CULLEN ou même le Vicomte BRIDGERTON mais purée j’ai trouvé CONVERSE à mon pied !

L’amour ce n’est pas facile, ce n’est pas un bisou et happy end, c’est des concessions, de la communication, de l’écoute, du soutien, du respect, des épreuves.

Mais lui, il est resté malgré les épreuves et moi je suis restée malgré les épreuves.

La passion s’est évanouie, elle reviendra peut-être par phases mais je ne m’inquiète pas ! Notre amour est à notre image.

Nacer m’a aimé comme j’étais et il m’a accompagnée dans l’établissement de mon nouveau moi.

Je souhaite à tout le monde d’avoir un Nacer qui lui convienne !

Il m’a apporté l’amour à grande échelle : une nouvelle famille dans laquelle je me sens épanouie.

Parfois, j’imagine des relations plus passionnelles, vous savez la période de pré-couple et les débuts emprunts de passion mais après je pense à Nacer et mon fils Naïm, ce que nous avons créé, ce que nous allons encore créer et je n’échangerai ça pour rien au monde.

Ils sont l’essentiel.

Enfin mes prochains rêves :

Voir Bigflo et Oli en concert, bouffer un couscous avec eux, m’occuper de la mise en scène de 2/3 clips à eux.

Sinon un peu plus réalisable mdr :

Vivre de mon activité entrepreneuriale et de la danse !

Aller en Ecosse avec un sac à dos et mes deux mecs.

Finir la rédaction de ma saga romanesque romantique."